Pendant l'Avent, offrir des petites mortifications (2)

Les saints invitent à pratiquer la mortification comme un exercice d’amour et de liberté intérieure, vécu dans la joie et la paix du cœur.

✨ Saint François de Sales

« Il vaut mieux se mortifier un peu et souvent, que beaucoup et rarement. »

(Introduction à la vie dévote, III, 23)

Saint François de Sales insiste sur la modération et la constance : les petites mortifications quotidiennes, faites avec amour et douceur, valent plus que les grandes pénitences exceptionnelles.

✨ Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

« Une parole, un sourire aimable, quand j’aurais envie de ne rien dire ou de faire une grimace, voilà une petite mortification. »

(Conseils et souvenirs)

Sainte Thérèse montre que la mortification n’est pas d’abord souffrir, mais se vaincre dans les petites contrariétés de chaque jour pour aimer davantage.

✨ Saint Jean Bosco (grand éducateur)

« La véritable mortification consiste à supporter avec patience les peines, les travaux, les contradictions, et à remplir fidèlement ses devoirs. »

Pour Saint Jean Bosco, l’éducation chrétienne apprend à offrir les difficultés du quotidien : l’obéissance, le travail, la patience, la charité fraternelle.

✨ Saint Jean-Marie Vianney (le Curé d’Ars)

« Faites peu de mortifications, mais faites-les bien. »

Il enseigne à choisir des efforts simples, précis et constants, vécus avec amour et non par orgueil.

✨ Sainte Thérèse d’Avila

« Il n’est pas besoin d’aller au désert pour se mortifier : supportons en paix les petites croix de chaque jour. »

Elle rappelle que les croix quotidiennes (fatigue, contrariétés, efforts d’amour) sont déjà des chemins de sanctification.